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Comment sera réalisée l’extraction du sable ?
Comme pour la carrière actuelle, les opérations d’extraction seront conduites à ciel ouvert, sans minage, à l’aide de pelles mécaniques, selon les étapes suivantes :
Quels équipements industriels traiteront les matériaux ?
La nouvelle installation de traitement des matériaux sera composée de débourbeurs, cribles et bandes transporteuses et d’un système de traitement des eaux de process, à l’instar de l’installation actuelle.
Aucun produit chimique n’est et ne sera utilisé pour le lavage des matériaux et l’intégralité des eaux de lavage sera recyclée.
Quels seront les horaires de fonctionnement de la carrière ?
Les horaires de fonctionnement ne changeront pas, ils seront de 7h à 18h.
Aucune activité de production et d’extraction n'aura lieu en dehors de ces horaires, ainsi que les week-ends et jours fériés.
A quoi servent les sables et graviers extraits ?
Nos sables et graviers siliceux sont principalement utilisés pour la fabrication de bétons, destinés à construire des maisons individuelles ou des bâtiments collectifs, des ouvrages de génie civil ou des éléments en béton préfabriqués servant à l’aménagement du territoire (tuyaux, mobilier décoratif urbain, bordure de trottoir…). La majorité des produits fabriqués sur le site sont marqués CE2+, gage de qualité (le marquage CE atteste que le produit satisfait aux exigences des normes européennes).
Nos granulats siliceux servent également pour le drainage et pour la réalisation des assainissements individuels et collectifs.
Nos sables et graviers siliceux permettent donc de répondre aux besoins des constructions de logements et infrastructures de la région.
Ces dernières années, ils ont notamment été utilisés sur les chantiers suivants :
Outre les professionnels de la région, les particuliers locaux utilisent également les granulats produits sur le site de Saint-Denis Catus.
A quoi servent les galets de quartz extraits ?
Le quartz est la forme cristalline la plus abondante à l’état naturel mais les gisements utilisables pour les applications industrielles sont très rares. Du fait de la grande pureté de son quartz, le gisement de Saint-Denis Catus en fait partie.
Les galets sont expédiés par train à destination d’usines fabriquant du silicium (FERROPEM). La totalité de notre quartz est vendu à des usines françaises.
Les principales applications du silicium sont les suivantes :
De nouvelles usines françaises de panneaux photovoltaïques devraient voir le jour en France dans les années à venir, s’inscrivant dans une volonté d’indépendance énergétique.
L’extraction d’aujourd’hui sera source d’énergie verte demain…
Ces marchés cités ci-dessus connaissent une forte croissance et de très nombreux secteurs industriels sont concernés. Le quartz a une importance économique très importante au niveau national mais également européen en terme d’approvisionnement de matières premières pour les industries du futur.
Que sont les argiles de lavage et à quoi servent-elles ?
L’argile est issue du traitement de nos eaux de lavage. L’eau claire utilisée pour laver les sables, graviers et galets se charge en argile au cours des différents cycles de lavage. L’eau devenue argileuse est ainsi collectée puis traitée par un filtre presse et un filtre à bandes. Elle est épaissie avec un floculant puis pressée entre des toiles pour extraire d’une part de l’eau claire réutilisée pour le lavage des matériaux et d’autre part des galettes d’argile.
Des « poches » d’argile sont également présentes dans le gisement et sont elles aussi valorisées.
Nos argiles ont de multiples applications : étanchéification de bassins, réalisation d’enduits, amendement de sol, fabrication de matériaux en terre crue, étanchéification de casiers de décharges d’ordures ménagères (installations de stockage de déchets non dangereux).
La carrière provoquera-t-elle des poussières importantes ?
L’extraction de notre gisement ne génère pas de poussières car il contient une humidité naturelle. Par temps sec en revanche, le roulement des engins sur les pistes peut provoquer des émissions de poussières.
Pour limiter ce phénomène, la société assure un entretien régulier des pistes, limite la vitesse des engins et installe des systèmes d’arrosage sur toutes les nouvelles pistes fixes pour les humidifier.
Les retombées de poussières sont mesurées tous les semestres en limite de périmètre du site. Les résultats sont conformes et bien dessous de la limite autorisée. La mise en place de tapis (remplaçant les tombereaux) permettra de réduire encore les émissions de poussières. Une fois par an, lors des commissions de suivi de la carrière avec les riverains et élus, nous présenterons les résultats des mesures de retombées de poussières ainsi que les actions mises en place pour les réduire. Chaque partie intéressée pourra exprimer son ressenti à cette occasion.
La carrière va-t-elle générer du bruit ?
L'extraction des matériaux est peu bruyante sur le site car pratiquée en fond de fouille et sur des matériaux meubles. Un merlon de protection de plus de 5 m de hauteur sera installé en limite ouest de la future zone d’extraction.
Il créera un écran végétal et absorbera les bruits émis par l’extraction, comme c’est déjà le cas actuellement.
La mise en place d’un tapis de plaine permettra de diminuer les émissions sonores en limitant les trajets de tombereaux entre la zone d’extraction et l’installation de traitement.
Une fois par an, lors des commissions locales de concertation et de suivi de la carrière avec les riverains et élus, nous présenterons les résultats des mesures de bruit ainsi que les actions mises en place pour les réduire.
La carrière pourrait-elle provoquer une pollution ?
L’extraction d’un gisement alluvionnaire n’est pas une activité polluante dès lors que les précautions nécessaires sont prises. Nos engins font l’objet de contrôles internes quotidiens et de vérifications générales périodiques annuelles réalisées par un organisme accrédité. Tous les travaux de terrassement et d’extraction des matériaux n’impliquent que des opérations mécaniques, aucun produit chimique n’est et ne sera utilisé. Les opérations d’entretien et de ravitaillement en carburants sont réalisées sur des aires étanches pour éviter toute pollution en cas d’incident. Par ailleurs, des kits anti-pollution sont présents dans chaque engin en cas de déversement accidentel.
Enfin, dans le but de limiter au maximum le risque de pollution, l’objectif de la société est d’alimenter toutes nos machines en biocarburant français (culture et transformation en France) 100% biodégradable.
Dans le cadre de notre certification ISO 14001, le personnel est sensibilisé dès son embauche sur les bonnes pratiques en faveur du respect de l’environnement et des rappels sont régulièrement effectués.
La carrière pourrait-elle avoir un impact sur la qualité de l’eau à la consommation ?
Comme expliqué ci-dessus, l’exploitation de la carrière ne génèrera pas de pollution et elle sera conduite sans contact avec les eaux de la nappe souterraine située plusieurs mètres sous le gisement.
Une épaisse couche d’argile kaolinique sépare le gisement alluvionnaire de l’aquifère, il n’y a pas d’interaction directe avec la nappe et donc pas d’impact possible sur l’eau consommée par les riverains.
Les opérations de remise en état (reboisement, milieux d'intérêts écologiques…) sont menées en ne faisant intervenir aucun intrant dans les sols et ne pourront donc être source de pollution.
Par ailleurs, la canalisation d’eau qui passait sur la carrière Sannegal sera déplacée le long de la nouvelle route, ce qui la sécurisera.
L’écoulement et le ruissellement des eaux de pluie génèreront-ils un risque ?
L’ensemble des eaux de ruissellement du site, ayant pour origine la pluie ou l’arrosage des pistes, sera canalisé et dirigé vers des bassins de décantation. Aucune eau de ruissellement ne pourra s’écouler vers l’extérieur du site, hormis en cas de surverse liée à de fortes pluies. Nous disposons toutefois de volumes conséquents pour stocker les eaux de pluies, ce qui limite fortement la probabilité de surverse. Ces rejets seraient sans impact sur la qualité des cours d’eau, comme le démontrent les nombreuses analyses réalisées ces dernières années.
Les eaux de ruissellement sont réutilisées pour le lavage des matériaux et l’arrosage des pistes. Ce dispositif nous évite de consommer de l’eau dans le milieu naturel.
La voie communale VC1/VC2 va-t-elle être coupée ?
La circulation sur la VC1/VC2 sera maintenue à l'identique pendant la construction de la nouvelle voie communale (2 ans).
Une fois les travaux effectués et validés par les communes de Saint-Denis Catus et d’Uzech et par les services de l’état, alors la mise en service de la déviation sera réalisée, puis l’ancien tronçon de la VC1/VC2 sera mis hors d’usage.
Y aura-t-il de la circulation de poids lourds sur la VC1/VC2 ?
Aucun produit de carrière ne sera évacué par la VC1/VC2. L’objectif de la mise en place de la déviation est de sortir cette voie de l’emprise de la carrière et ainsi de supprimer les traversées de tombereaux actuelles entre les deux carrières.
Les seuls poids-lourds amenés à circuler sur la VC1/VC2 pour le compte de la carrière seront affrétés pour la livraison ou le retrait de machines. Ces convois seront signalés par voiture pilote et représenteront en moyenne un passage par an.
Y aura-t-il une augmentation des poids-lourds sur la RD12 ?
Depuis 2006, nos tonnages autorisés cumulés sur les deux carrières étaient de 285000 tonnes. Les tonnages maximums demandés lors de la future autorisation sont de 300 000 tonnes, ce qui est quasiment équivalent aux maximums autorisés précédemment. Face à l’augmentation du coût des transports, nos clients favorisent les transports en semi-remorque (30 tonnes), ce qui diminue considérablement le nombre de transferts de marchandise avec des porteurs (15-18 tonnes) et donc le nombre de rotations de poids-lourds.
Le paysage actuel va-t-il être transformé ?
L’exploitation sera conduite par phase et aura un impact visuel très réduit sur une zone limitée de la carrière, le temps que dure l’extraction et le réaménagement de chaque phase quinquennale. Les zones d’extraction « hautes » changeront donc régulièrement et le paysage initial sera recréé grâce à l’étalement de terres végétales et la plantation d’essences locales sur ces parties remises en état.
Pour les riverains d’Uzech-les-oules et Saint-Denis Catus, des merlons avec écrans végétaux seront maintenus pour limiter toutes nuisances visuelles.
Le schéma ci-dessous illustre les procédés d’extraction en « dent creuse » permettant de limiter l’impact paysager :
La remise en état illustrée ci-contre prévoit des boisements, de l’agriculture (pâtures), de petites zones humides à vocation écologique (notamment pour conserver l’habitat des amphibiens) et des fronts sableux laissés à nu afin de favoriser les espèces animales déjà présentes.
Des mesures temporaires sont-elles prévues pour préserver visuellement le cadre paysager ?
En plus de l’exploitation par phases étudiée pour limiter l’impact paysager, des aménagements seront mis en oeuvre : création de merlons enherbées, plantations de haies d’essences locales, le tout permettant de réduire la vue directe sur les zones en cours d’exploitation.
Existe-t-il un risque pour la diversité de la faune et de la flore ?
Grace aux milieux singuliers créés par l’exploitation des carrières (fronts sableux, milieux humides, espaces ouverts), de nombreuses espèces faunistiques ont colonisé le site, dont certaines remarquables comme le guêpier d’Europe, l’hirondelle de rivage ou l’alyte accoucheur.
Des écologues inventorient régulièrement ces espèces et dans le cadre de notre démarche ISO 14001, nous mettons en place des mesures de préservation. Ainsi, nous adaptons nos périodes de travaux à leurs périodes de reproduction, d’hibernation et de migration.
Les mesures actuelles seront maintenues sur la future carrière. Des fronts seront notamment préservés pour favoriser leur colonisation par les guêpiers d’Europe et de nouvelles mesures seront également définies.
L’ISO 14001 est une norme internationale qui constitue un cadre permettant de maitriser les impacts environnementaux de nos activités.
Une analyse environnementale dressant le bilan des activités de l’entreprise et de leurs conséquences sur l’environnement est réalisée.
Des indicateurs spécifiques à chaque sites et activités sont suivis et des actions correctives et préventives sont régulièrement programmées. L’amélioration continue est ainsi un des piliers de la norme.
A titre d’exemple, les indicateurs ci-dessous sont analysés mensuellement et annuellement pour notre activité de transport de matériaux. Ils amènent des actions correctives et/ou préventives, inscrites dans un programme faisant lui-même l’objet d’un suivi régulier.
Par ailleurs, la prise en compte des plaintes et réclamations extérieures est une des obligations de la norme ISO 14001, ce qui impose à l’entreprise certifiée d’apporter une réponse et de mettre en œuvre des actions correctives si nécessaires.
Enfin, le personnel de l’entreprise est régulièrement sensibilisé sur les enjeux environnementaux majeurs.
Des supports de sensibilisation sont communiqués mensuellement et des sujets spécifiques aux domaines qualité sécurité environnement sont abordés lors des réunions impliquant le personnel.
Les salariés ont par exemple reçu le document ci-contre incitant chacun à être particulièrement vigilant à son poste pour limiter les émissions de poussières.
Il est à noter que la mise en place d’un système de management environnemental repose sur une démarche volontaire de l’entreprise.